Pourquoi blâmer votre partenaire ne vous aidera pas

Points clés à retenir
Résumé rapide de Marriage.com AI
En thérapie de couple, j'invite mes clients à osciller entre le désir de changer leur partenaire et celui de se changer eux-mêmes. Il est si facile et si naturel de ne voir que les défauts de son partenaire et de penser que les problèmes relationnels sont de sa faute. S'il pouvait juste arrêter de me fermer la porte, « Je serais heureux », dit une personne, ou Il suffit qu'elle arrête de crier et tout ira bien.
Bien sûr, il est bon d'identifier et de demander ce dont on a besoin. Mais ce n'est qu'un aspect du problème, et ce n'est même pas le plus utile. L'étape la plus pertinente consiste à se remettre en question et à identifier ce que l'on peut améliorer. Si vous pouvez changer l'un ou l'autre des points suivants :
- Les défauts que vous apportez à la relation ou
- Votre réaction face aux défauts de votre partenaire, voilà la clé d'une véritable évolution et une chance d'être plus heureux dans votre relation.
Ce n'est pas une seule personne qui cause les problèmes dans une relation.
C'est la vérité. (Bon, d'accord, il arrive parfois qu'il y ait un partenaire exécrable, mais ce terme est réservé aux agresseurs.) Le problème réside plus généralement dans la dynamique entre deux personnes, ce que l'experte Susan Johnson appelle « la danse » dans ses excellents ouvrages. Ce mot évoque l'image de deux personnes qui se répondent, se guident et se suivent, s'influencent et se soutiennent mutuellement. Il n'y a pas d'individu isolé dans une relation. pas de deux.
Cela peut paraître paradoxal : si je change, je l'apprécierai davantage. Pourtant, c'est aussi une source de force. S'acharner à « réparer » quelqu'un d'autre est rarement efficace. C'est frustrant, on a souvent l'impression de ne pas être entendu ni compris, et l'autre se sent critiqué. En revanche, si l'on s'efforce de comprendre pourquoi on n'aime pas ce qui nous déplaît chez lui ou elle, et ce qui, dans notre comportement, aggrave la situation, on a bien plus de chances d'influer positivement sur les choses.
Examinons les deux étapes de ce processus
Il est important de reconnaître ce que VOUS faites pour créer des conflits
Parfois, l'un des partenaires semble bien plus coupable. Peut-être a-t-elle trompé l'autre, ou peut-être est-il en proie à des accès de colère. Même dans ces cas-là, et peut-être surtout dans ces cas-là, je porte une attention égale à l'autre partenaire, celui ou celle qui paraît souvent plus passif(ve). La passivité passe inaperçue car elle est discrète et calme, mais cela ne signifie pas qu'elle soit sans pouvoir ni sans conséquences néfastes. Parmi les manifestations courantes de passivité, on peut citer le repli sur soi et le refus de communiquer, le refus d'intimité, le fait de se couper émotionnellement de son partenaire, le fait de se victimiser ou de trop dépendre de personnes extérieures à la relation. Chacun de ces actes de rébellion pousse l'autre à réagir avec plus de force et de colère, ou à se replier sur lui-même.
Que faites-vous pour contribuer aux problèmes de votre relation ?
Selon moi, ces difficultés sont souvent liées à ce que l'on a appris durant l'enfance, que ce soit sur le fonctionnement des mariages ou sur la façon dont on « devrait » communiquer avec les autres (en cherchant la perfection, en cherchant à plaire aux autres à son propre détriment, en intimidant, etc.). Au niveau individuel ou thérapie de coupleVous pouvez ainsi explorer comment votre passé influence votre présent et offrir cela comme un cadeau à votre relation actuelle et à votre bonheur en général.
La deuxième étape consiste à comprendre comment vous réagissez à vos réactions. les modes de communication du partenaireet comment modifier votre réaction. Parfois, prendre un peu de recul et se calmer avant d'aborder un sujet peut considérablement améliorer la situation en apaisant les tensions. John Gottman a étudié en profondeur comment notre système nerveux s'active immédiatement lorsque nous nous sentons attaqués ou en colère, et comment cela déclenche chez le partenaire en colère une réaction de peur. Dès que la colère nous envahit, notre pouls s'accélère, le sang quitte le cerveau et nous cessons d'être attentifs et à l'écoute. Il est alors préférable de prendre du recul et de se calmer avant de reprendre la discussion.
Il faut une exploration plus approfondie pour comprendre ce qui vous exaspère autant.
Peut-être que ses plaintes vous rappellent les demandes incessantes de votre mère. Ou que ses dépenses somptuaires en soirée vous donnent l'impression que vos besoins et vos envies n'ont aucune importance. Une fois que vous aurez identifié précisément ce à quoi vous réagissez, vous pourrez prendre conscience que vous surréagissez peut-être, ou que vous oubliez de demander ce que vous désirez vraiment : généralement du respect ou de l'amour. Vous pourrez alors rompre ce dialogue et le recentrer sur une conversation constructive.
Savoir ce que vous attendez de votre partenaire est important, mais vous considérer comme le principal acteur du changement dans votre relation vous apportera plus de bonheur et de satisfaction à long terme. Que ce soit seul ou avec l'aide d'un thérapeute, l'introspection est essentielle pour se sentir plus fort.
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